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== 3-4/01/2012 - Etapes Valence-Monaco et Monaco-Monaco : pour gagner il ne faut jamais faire la moindre erreur !

Cette quinzième édition du rallye historique de Monte-Carlo s'est terminée comme elle avait commencé : avec de belles surprises. Et le vieil adage maintes fois entendu en sport automobile, à savoir que pour gagner, il faut d'abord terminer sans faire la moindre erreur s'est à nouveau avéré juste.

Pour cette dernière journée; les concurrents partent de Valence pour rejoindre Monaco, avant d'aborder la réputée boucle nocturne avec les spéciales souvent piégeuses de l'arrière-pays niçois. Il faudra donc être vigilant et aussi endurant. Et pour que les nerfs des concurrents soient de bon matin mis à rude épreuve, ils apprennent au sortir du parc fermé de Valence (dès 06h00 pour les premiers numéros) que la journée sera ponctuée d'une zone de régularité secrète entre les ZR 10 et 11, sur le tracé de l'ancienne spéciale Rouaine / Entrevaux ! L'ACM a su garder le secret jusqu'au matin du départ, ce qui est pour le moins une belle prouesse à l'heure d'internet et des réseaux sociaux. Ils n'étaient pas même 15 à être dans le secret.

Pour débuter la journée, dès 7h30 la dixième ZR du rallye, Saint-Nazaire-le-Désert / La Motte-Chalacon, un peu moins de 24 kilomètres, avec quelques plaques de glace bien placées. Certains diront plutôt "traitreusement" placées ... :-)
Au terme de cette ZR10, nouveaux effacements de pénalités attribuées dans le parcours de concentration vers Monaco le mardi pour quelques concurrents. Cette fois c'est la Zastava #110 qui perd 100 points (49e au général), la BMW 2002 Tii #34 (49e) qui en perd 750 (après qu'elle en ait perdu déjà 150 au terme de la ZR8), la Porsche 911 #118 (73e) qui en perd 700, l'Innocenti Mini Cooper #250 (173e) qui en perd 400, et enfin l'Alfa-Romeo Giulietta Sprint Veloce #256 (60e) qui en perd 100.
Preuve s'il en est que le boulot de commissaire n'est pas si facile que cela !

Du coté des retraits, la Fiat 124 Coupé des Anglais Alan Morton et Milton Ringer a dû renoncer. Elle était alors 199e. Abandon aussi pour la Triumph Dolomite Sprint de l'équipage franco-suisse Claude Stoffel et Didier Sintes. Ils étaient alors 181e et venaient de réaliser le 70e résultat dans la ZR10, leur meilleur résultat depuis leur départ de Turin. Il ne reste donc plus qu'une Triumph Dolomite en course, celle des Suisses Michel et Bernard Firmenich qui sont 25e au général. Il reste encore en compétition 228 autos sur les 298 au départ.


[ Eh oui, un fan-club pour le team 3A66 ! Photo Sergio Contaldo. ]

Une longue portion de routier de 240 km mène ensuite les concurrents à travers les Hautes Alpes, les Alpes de Haute Provence et les Alpes Maritimes, jusqu'à la ZR11 "La Tour-sur-Tinée / Utelle". Mais au km 160, à la sortie du village de Rouaine, la surprise annoncée le matin au parc fermé est devant les roues des autos. Et cette fois, il va falloir tenir la cadence sans reconnaissances et sans notes sur un peu moins de 10 km. Tout le monde est soumis à la même moyenne, soit 47,9 km/h. Déjà moins drôle quand quelques plaques de glacé parsèment la route qui est une spéciale autrefois utilisée par le rallye.
Visiblement, le faire sans notes ni reconnaissances ne perturbe pas grand monde. Le quatuor de tête du classement général, Mario Sala, Raffaello Raimondo, José Lareppe et Jean-Pierre Coppola (qui se tiennent en 564 points et où se trouve très sûrement le futur vainqueur) terminent presque dans cette ordre : Sala devant Lareppe, Coppola et Raimondo. L'Italien prend 20 points au Belge, 90 au Français et 200 au Monégasque, qui du coup perd sa seconde place au général au profit du Belge. Manfred Schürmann s'est un peu loupé, et c'est Ernst Jüntgen qui lui ravit la 5e place du général. Mais ces deux-là peuvent définitivement tracer un trait sur la victoire : ils sont déjà à plus de 1600 points de la Porsche de tête.
Cette ZR inattendue est remportée par le Norvégien Petter Granerud (Volvo 142S), devant l'excellente Stéphanie Aimé (Steyr Puch 650), Mario Sala et la Mazda RX2 du Français Serge Garosi, meilleur performer au volant d'une auto japonaise depuis plusieurs rallyes. Jean Ragnotti a peut-être été avantagé par quelques souvenirs du temps où il pilotait une Berlinette avec laquelle il avait disputait cette spéciale : il termine 6e avec une Renault 5 Alpine.
A noter que pour une question d'organisation, les temps ont exceptionnellement été pris à la seconde.

Pas trop le temps de souffler puisque 40 km plus loin, les concurrents attaquent la courte ZR 11 (12,4 km) "La Tour-sur-Tinée / Utelle" qui s'annonce délicate du fait d'une neige damnée et verglacée en plusieurs endroits.
Malheureusement, un des tout premier concurrents à aborder l'épreuve, le Monégasque Jean-Claude Marsan, non chaussé de pneus cloutés, reste bloqué avec son Autobianchi Abarth dans une épingle. Le suivant, Patrick Magaud, 84e au général avec sa VW Golf GTI, essaye de le contourner, se plante sur le côté et bloque ceux qui le suivent. Afin d'éviter la mésaventure du Col de Fontbelle en 2006, la direction de course décide d'annuler la ZR et réintégre tous les concurrents pénalisés au CH suivant et qui n'ont pu pointer dans les temps du fait de ce blocage long à résorber.

Une vidéo de 8 minutes montrant les autos au début de la ZR 11 :

 

Tout le monde redescend donc via La Turbie sur Monaco en début d'après-midi afin de prendre quelques très courtes heures de repos avant d'aborder la boucle nocturne finale.


[ Les concurrents attendent pour pointer au CH de La Turbie. Photo Sergio Contaldo. ]

C'est à 20h30 que les concurrents quittent le parc fermé du quai Albert 1er pour s'élancer à l'assaut des trois dernières épreuves de régularité tracées dans l'arrière-pays niçois. Et en premier lieu, la ZR 12 "Moulinet / La Bollène Vésubie" longue de 23,5 km.
Il fait nuit, il fait froid. Quelques plaques de neige sur la route, le passage du réputé col de Turini dont toute la montée est enneigée et la descente en lacets –sur le sec– vers la Bollène sont les éléments marquants de cette première partie de nuit. Auxquels il faut évidemment ajouter les très nombreux feux de camp placés par de nombreux passionnés à tous les endroits un peu spectaculaires.
La question de cette soirée est de savoir si la Porsche de Jean-Pierre Coppola peut grapiller les 36 points qui la sépare de l'Innocenti Mini Cooper de Raffaello Raimondo. Donc lui ravir la troisième marche du podium final. Car pour le reste, les positions en tête, Mario Sala devant Josè Lareppe et un écart de 490 points, les choses sont scellées.
Trente six points, soit un écart de 3,6 secondes ça n'est pas grand chose. Si Jean-Pierre Coppola pensait bien que c'était jouable, il ne pensait pas que cela le serait d'une telle façon : l'Innocenti de l'Italien pointe à la fin de la ZR à la 144e place, à 7521 points du vainqueur, l'inamovible Porsche de Mario Sala, quand lui-même signe le second meilleur résultat (à 55 pts de la Porsche). L'affaire est donc conclue : le Français devient second du général mais de façon pas très confortable puisque José Lareppe, 6e de la ZR, reste dangereux à 58 points.
Derrière, en lutte pour maintenant la 4e place puisque Raffaello Raimondo a chuté en 28e, les deux Allemands Ernst Jüntgen (Mercedes 300SE) et Manfred Schürmann (Volvo 121) ont encore une fois échangé leurs places. C'est maintenant Manfred devant Ernst, avec un troublion entre les deux, la VW Golf GTI d'Hervé Migeo, 12e de la spéciale alors que Manfred terminait 14e et Ernst 28e seulement. Sûr que Ernst Jüntgen, déjà vainqueur de l'épreuve, ne va pas s'en laisser compter et qu'il va s'appliquer à reprendre les 86 points d'écart qu'il compte avec la Golf GTI du Français !
Monty Karlan (Porsche 911) est maintenant 7e (+ 2 places au général), Raymond Durand (Opel Kadette GTE) reste 8e. Neuvième au général, Eric Mallen (Golf GTI) a aussi gagné deux places. Guy Luttringer (Porsche 911 SC) clôt le Top 10.
En dehors d'avoir définitivement éliminé Raffaello Raimondo d'une place sur le podium, cette antépénultième ZR a aussi relégué au delà de la 20e place la belle Jaguaur E Coupé 4.2 du Lituanien Ilya Kashin. Seulement 80e de la ZR, il est redescendu de la 14e à la 24e place au général.
Descente aux enfers aussi pour Gian Maria Aghem. Trahi par sa mécanique, le 3e de l'édition 2002, n'a réalisé que la 218e performance en ZR, ce qui lui vaut de chuter de la 10e à la 96e place au général. La Renault 5 Alpine des Espagnols Joaquin Verdegay et Enrique Ruiz Gimenez, qui a eu du mal à terminer la ZR secrète s'est aussi retirée. Elle était passée de la 52e à la 156e place au général. Des soucis moteurs ne permettront pas à la 5 Alpine partie de Barcelone de participer à la dernière nuit.

A l'attaque de la 13e et avant-dernière épreuve du rallye (29,6 km avant Villars sur Var), les dix de tête ont en mémoire que pour monter sur un podium, il faut d'abord terminer un rallye. Et les vertigineuses descentes au général de Raimondo, Kashin et plus encore Aghem leur rappellent la vigilance et l'attention. Aussi poussés autant par le désir de garder un classement chèrement acquis dans un rallye qui de toutes façons restera dans toutes les mémoires que par celui de ménager leurs autos, les 10 premiers du général ne tentent aucunement de briller dans cette ZR. Le trio de tête, Sala, Coppola et Lareppe terminent respectivement 6e, 15e et 19e. Ce qui de facto n'entraîne strictement aucun changement au classement général, si ce n'est que José Lareppe perd encore 18 points sur Jean-Pierre Coppola, ce qui permettra au Français d'être un peu plus serein dans la dernière ZR pour conserver sa seconde place.
Même attitude du 4e au 10e du général : Hervé Migeo, 4e termine 18e; Manfred Schürmann, 5e finit 35e; Ernst Jüntgen, 6e boucle la ZR en 7e place. Cela ne modifie en rien les places au général mais ... la Golf du Français n'est plus qu'à 16 points de la Volvo allemande tandis que la Mercedes du vainqueur 2010 n'est qu'à 7 tout petits points de la Golf. Cela promet une dernière ZR tendue pour les trois pour le gain de la 4e place !
Derrière, Karlan, Durand, Mallen et Luttringer, respectivement 22e, 43e, 28e et 34e dans la ZR, restent dans le même ordre au général, de la 7e à la 10e place.
Si les ténors ont levé le pied, d'autres en ont profité pour épingler une victoire de ZR, ou du moins un podium, ce qui ne fait jamais de mal au registre "souvenir" vu l'aura de l'épreuve. L'Autrichien Johannes Huber (Porsche 911 Carrera) termine premier, devant Stéphanie Aimé (Steyr Puch 650 TR), le Monégasque Christian Blanchi (Renault 8) et l'Italien Giacomo Fossa (Porsche 356 C). Sur le plan historique pur, ce quatuor a aussi de la gueule pour les courageux passionnés qui ont bravé le très vif froid de ce début février pour encourager les concurrents : Carrera RS, Steyr Puch 650, 8 Gordini et Porsche 356C. Du plaisir pour les yeux et les oreilles !

Pour la dernière ZR de la nuit et du rallye avant le repos définitif sur le port de Monaco, si plus personne ne peut à la loyale contester la suprématie du leader italien, la bagarre va être intéressante pour la seconde place (40 points entre l'Alpine-Renault et la Kadett) et pour la 4e place (23 points seulement entre la Volvo, la Golf et la Mercedes). Au programme, un peu moins de 30 km, mais quels 30 km puisque les concurrents repassent par les cols de l'Orme et de l'Ablé qui ont marqué les esprits lors de la descente vers Monaco quatre jours plus tôt !
Cette ZR est loin d'être de tout repos, et ce n'est pas la cerise sur le gâteau, loin s'en faut ! Si la première partie dans la vallée du ruisseau de l'Infernet est facile –quoiqu'il faille se méfier du passage sur 9 ponts, synonyme de verglas à cette époque de l'année–, il en est tout autrement dans les abords du col Saint Roch et surtout dans la descente du Pas de l'Escous où les cassures de rythme sont légion (18 épingles en 7 km !). Et pour finir, la descente du col de l'Ablé est technique : difficile d'y tenir la cadence.
Ce terrain de jeu semble plaire aux petites Renault 5 Alpine sorties du musée Renault : Manu Guigou y signe la meilleure performance et Jean Ragnotti la 4e. Mais preuve de la difficulté, aucun concurrent n'est en dessous de la barre des 500 points par rapport à la performance parfaite ! Et les écarts sont énormes : 789 points pour Manu Guigou, 921 pour Stéphanie Aimé, 1105 pour Monty Karlan, 1110 pour Jean Ragnotti, 1155 pour le Belge Dominique Holvoet (Toyota Celica 1600 GT), 1325 pour José Lareppe et 1459 pour Jean-Pierre Coppola. Et là surprise : le Belge a pris 124 points au Français … quand il en comptait 40 de retard ! L'affaire est donc entendue, José Lareppe termine donc devant Jean-Pierre Coppola. Premier en 2010, le Belge épingle donc une seconde place deux ans plus tard. Bravo !
Ne reste plus qu'à attendre les autos qui disputent l'épreuve en moyenne basse, catégorie dans laquelle est inscrit le leader incontesté depuis la 6e ZR, l'Italien Mario Sala. Et deux heures d'attente, c'est long pour féliciter le vainqueur. Et quelle surprise au terme de l'attente quand il se confirme que l'Italien n'est bien crédité que du 24e temps, à 1927 points du vainqueur mais surtout à 1391 points de José Lareppe qui n'en comptait que 848 de retard ! Dans la même ZR, la Kadett GTE du Belge passe donc de la 3e place à la première au général !!! Il devient ainsi le premier à inscrire deux fois son nom au palmarès du rallye historique. L'Italien Sala a dû, comme de nombreux autres concurrents (notamment Manfred Schürmann et Ernst Jüntgen), composer avec un troupeau de vaches au beau milieu de la zone de régularité. Dans ce rallye, on connaissait les troupeaux de moutons. Cette année, les autos ont appris à composer avec des vaches noctambules !

La spéciale a aussi été redoutable pour la bagarre pour la 4e place. La lutte entre l’Allemand Schürmann, le Français Migeo et l’Allemand Jüntgen a tourné en faveur du … Norvégien Monty Karlan ! Sur le fil, il termine 4e au général après avoir réalisé le 3e résultat de la ZR (1105 points) quand dans le même temps Schürmann, Migeo et Jüntgen terminent respectivement 47e (3953 points), 8e (1582 points) et 56e (4700 points). Ce qui modifie considérablement le général, d’autant que Stéphanie Aimé a réalisé une performance en se plaçant 2e (971 points) de la ZR.
Avant le départ, on avait Sala, Coppola, Lareppe (en 848 points), puis dans un mouchoir de poche Schürmann, Migeo et Jüntgen, suivis, chacun séparé de son suivant par quelques centaines de points, de Karlan, Durand, Mallen et Luttringer. Au final, on trouve sur le podium Lareppe, Coppola et Sala, suivie de Karlan, Migeo (à 4 points seulement de Karlan !), Stéphanie Aimé (qui passe de la 11e à la 6e place) devant Durand, Mallen et Luttringer et enfin Schürmann.
Les deux dernières ZR ont fait de sérieuses victimes avec Mario Aghem et Ernst Jüntgen, deux anciens vainqueurs éliminés du Top 6, mais aussi Manfred Schürmann, dans le Top 5 depuis deux jours.


[ Belle prestation d'ensemble des Renault 5 Alpine dans la toute dernière ZR du rallye. Photo Thierry Birrer. ]

Hormis la splendide prestation de Stéphanie Aimé, il y avait une autre femme au volant : Karline Stala sur une Jaguar Type E. Aux portes du Top 100 pour sa première participation, elle se plante dans un mur de neige dans la dernière ZR, perd plus de 15 minutes, chute de 30 places et termine donc 131e.
Christine Dacrement et François Conconi, sur une Citroën ID 20, terminent 112e et remportent la Coupe des Dames. Les Norvégiennes Ingrid Anderssen Moe et Renée Nordlie (Volkswagen 1500S) terminent 133e et seconde de la Coupe.
La Française Corinne Van Hecke (Autobianchi A112 Abarth), copilotée par son mari Christian, termine 170e.
Ils sont 202 à terminer. La lanterne rouge revient à la Citroën Dyane 6 de Pierre Charbonnier et Stéphane Renaudin.

Hormis le classement général et la Coupe des Dames existe aussi un classement par équipes. Sont pris en compte les résultats des 5 premières autos de chaque club représenté. Evidemment, les grosses équipes comme Team Loos qui compte 20 engagés possède un avantage numérique. Mais le nombre ne fait pas le résultat puisque le Team Belgium CER, fort de 7 membres, remporte la Coupe par Equipes, avec les équipages Lareppe/Lambert (vainqueurs), Holvoet/Vanoverschelde (Toyota Celica 2000 GT) 12e, Garosi/Lenoir (Mazda RX2) 15e, Decremer/Van Bourgonie (Porsche 924) 65e et Tomsen/Riga (Opel Kadett GTE) 78e.


[ Voilà, c'est fini ! Tout le monde est rentré au port. Et on rêve déjà à la saison prochaine ! Photo Elena Velena. ]

En fin d'après-midi, le 4 février, une bien triste nouvelle (pour l'esprit de compétition et le fair-play) est communiquée par la direction de course : Pour avoir poussé des concurrents dans la 14e ZR et manqué de respect à plusieurs concurrents, les Italiens Mario Sala et Maurizion Torlasco ont été déclassés du rallye et ainsi perdus leur 3e place au général !
Les Norvégiens Monty Karlan/Valter Jensen (Porsche 911 SC) sont donc 3e. Monty Karlan devient du coup le plus titré de cette épreuve avec une place de 1er en 2004, deux places de 2nd (1999 et 2003) et maintenant une place de 3e.
Les commissaires procédent à d'autres réajustements : l'Espagnol Celedonio Foncueva Berros (Ford Fiesta 1979) bondit de la 75e à la 11e place, le Polonais Piotr Bany (Zastava 1100P) a écopé d'une pénalité de 1000 points et il perd 3 places au général (donc 30e) et le Norvégien Knut Larsen (Volvo PV544) perd lui 2160 points de pénalités et passe de la 50e à la 36e. Une dizaine d'autres correctifs sont apportés, ce qui fait perdre 29 places à Jean-Paul Burnier (Innocenti Mini Cooper), finalement 112e, ou le Belge Jean-Paul Vilain (Datsun 2000) qui perd 12 places et termine 104e.
Très bonne nouvelle enfin que ce classement rectifié pour les deux Allemands Günter Krause et Jörg Holzer (BMW 2002) : ils voient l'annulation de leur pénalité de 10.000 points obtenue lors du parcours de concentration en venant de Turin. Et en conséquence, ils passent de la 142e à la 87e place du classement général.


[ Partie de Turin, la Fiat 131 Abarth de John Hughes et Emanuelle Baldacini avait bien débuté (10e dans la ZR1)
mais l'aventure se terminera avant même de rejoindre Monaco. Photo Sergio Contaldo. ]

Thierry Birrer - 4 février 2012

 

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